• Mon premier CLAVIER était  celui de mon paternel :
    une petite Olivetti lettera 22, la Smart 2CV des machines à écrire
    que l'on dénichait ensuite
     
    pour quelques francs
    sur toutes les brocantes du royaume...
    Mais la mienne a rouillé bien plus tard dans un grenier.

    Ado, je suis passé à l'Olivetti lettera 32, au châssis bleu
    et avec bien plus de caractère dans la police.

    Et puis, au gré ou à force des amours,
    j'ai embarqué une vieille Remington noire
    comme dans les polars
    des années trentes,
    grosse et lourde comme un camion,
    dont les touches s'attaquent à coups de pioche et de marteau.

    Il y eut ensuite une électrique (idylle passagère),
    et plus tard une IBM à boules -
    une boule par police de caractères, dis donc !

    Et enfin, les premiers PC « familiaux »,
    ces braves vieux Tandys (version eXtra L),
    le mini Sinclair (version poche à la mémoire très courte)
    et le Commodore 16,  puis 64.
    Enfin, fin de siècle, apparaissent les 486 et consorts,
    les Macs et les Bill Gates,
    les Pentium 133, Pentium I, puis II, etc.



    Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça, me direz-vous ?


    Tout bonnement parce que dans toute cette longue évolution,
    les CLAVIERS n'ont pratiquement pas changé, eux :
    AZERTYUIOP jusqu'aux bouts des ongles.
    Vrai de vrai !
    A part les touches fonctions (vous les utilisez, vous ?),
    à part enter, delete, @robase, Ctrl, Alt Gr et quelques autres,
    non, non, rien n'a changé !



    Tout ça encore pour vous dire que les émoticônes  ,
    ça ne date pas d'hier, mais d'avant-hier.
    Ouaip ! ... je l'utilisais déjà dans les sixties
    et ça fait bien longtemps que petits gars et petites gazes
    ont repéré eux aussi le visuel brut de certaines touches,
    et particulièrement celles de la ponctuation.

    Quoi de plus banal aujourd'hui en effet que
     

    :)
    ou :-)

    pour clôturer un commentaire
    ou tout simplement pour partager un état d'âme ? 

    Sur ce, 
    ;-P   LOL !


    1 commentaire
  • Organisée par Kasmia, alors formatrice,
    cette visite photographique d'une rue commerçante
    relevait le vocabulaire courant
    du cadre de vie direct
    de la plupart des participants du groupe d'apprenants.

    Ce diaporama nous montre aussi
    comment un téléphone portable ou un appareil photo
    peuvent être générateurs d'imagiers
    pour l'apprentissage de la langue.


    votre commentaire
  •  

    Un jour, Nasreddine (oui, lui encore !)
    est inv
    ité par un grand professeur de l'université,
    san
    s doute pour illustrer un cours de bon sens
    mais sans doute aussi pour rire un bon coup.
    « Que voulez-vous que je vous apprenne ? » 
    sont les premiers mots de Nasreddine en montant sur la chaire.
    « Tout ! », crient les étudiants d'une seule voix.
    « Désolé ! Je n'ai rien à apprendre à des ignorants ! »,
    répond notre héros sans en dire davantage.
    Et il descend de l'estrade.

    Mais le cours n'est de toute évidence pas terminé
    et le professeur le presse de revenir sur le champ.

    Conciliant, Nasreddine vient donc reposer sa question.
    « Alors, dites-moi ce que vous voulez que je vous apprenne... ».
    « Rien ! », hurlent les étudiants, goguenards.
    Nasreddine, après un long silence, hausse les épaules.
    « Que voulez-vous qu'on apprenne à des gens qui savent tout  ?»,
    dit-il enfin, en faisant mine de quitter la salle.

    Mais, jamais deux sans trois, le professeur
    le repousse d'un bras ferme au devant de la scène.

    Nasreddine croise les bras sur sa poitrine
    et scrute longuement le visage de chacun
    des trois ou quatre cents sourires moqueurs
    qui brillent devant lui comme des crocs.
    « Vous n'avez peut-être pas bien entendu ma question ! » crie-t-il finalement.
    « Je vous demandais ce que vous désirez apprendre aujourd'hui ! ».
    « Tout !» affirment les uns en forçant un clin d'oeil
    et « Rien ! » affirme l'autre moitié, hilare.

    Nasreddine soupire et décroise les bras :
    « Mes amis, alors, tout est simple :
    que ceux qui savent apprennent à ceux qui ne savent pas ! ».


     

     

    Chacun(e), nous avons , vécu des expériences, acquit des compétences, engrangé des savoirs de tout ordre.

    Echanger les savoirs
    , c'e
     st partager les compétences, c'est multiplier le savoir-faire, le savoir-être du groupe.

    Echanger nos savoirs, c'est ajouter une valeur à notre communication de groupe.

    Echanger nos savoirs, c'est étendre le champ des possibles du groupe.

    La preuve ?

    L'auto-correction orthographique individuelle, comparée à l'auto-correction orthographique effectuée en groupe, représente en général un rapport de 5/10 à 8/10.

    La preuve ?

    Dans l'apprentissage de l'informatique, seuls ou en duos devant l'ordinateur, les participants peuvent interagir librement ... et que le formateur  aille donc se prendre une bonne tasse de café : il n'est plus indispensable.
    Du statut de professeur, il passe instantément au statut de personne-ressouce du groupe, à même titre que chacun des personnes en présence..



    (à suivre)

    Bernic.


    votre commentaire


  • Une petite histoire édifiante de Nasreddine ?
    Asseyez-vous quelques minutes et écoutez...

    "Un jour, Djeha-Hodja Nasreddin a un grand besoin d'argent et il se décide à vendre sa maison.

    Mais il passe un accord avec l’acheteur, à qui il dit :
    - Je te vends tout, sauf ce clou, ici, planté sur le mur.
    L’acheteur accepte en riant de la bêtise du vieil homme.
    Le lendemain de la vente, Djeha-Hodja Nasreddin revient
    dans son ancienne maison et dit à l’acheteur :
    - Je dois accrocher quelque chose à mon clou ! Tu permets ?
    Et il y accroche un sarouel sale.

    L’acheteur n’est pas content mais il ne peut rien dire. Un contrat est un contrat.
    Le jour suivant, Djeha-Hodja
    Nasreddin revient et ill pend encore une carcasse de mouton à son clou.
    Face aux protestations de
    l'acheteur, Djeha-Hodja Nasreddin répond :
    - Mais c’est MON clou. Je peux y mettre ce que je veux.

    Et il en est ainsi tous les jours.

    Au bout d'une semaine, la maison est devenue une vraie puanteur.
    Excédé, l’acheteur dit à Djeha-Hodja Nasreddin :
    - Il nous faut trouver une solution, je n’en peux plus.
    Ce à quoi Djeha-Hodja Nasreddin répond en riant  :
    - Oh si tu veux, je te rachète la maison, mais à moitié prix, bien sûr !.

    Et c’est ainsi que Djeha-Hodja Nasreddin a récupéré sa maison."


    Les histoires farfelues de Nasreddin Hoca
    (le sage un peu fou)
    sont connues
    dans le monde entier (ou presque),

    Parlantes, amusantes, édifiantes,
    elles se trouvent à profusion
    dans les mémoires
    mais encore sur le gratisNet.


    Un CLIC sur la photo pour en découvrir quelques-unes ?



    Nasreddine sur son âne
    à Schaerbeek / Bruxelles



    votre commentaire
  • A l'endroit comme à l'envers,
    Monsieur Landroit nous propose
    un kamasoutra de la langue... française.



    En tout bien tout honneur, ce sont
    50 jeux où les mots se tordent et se distordent 
    quand ils ne se tordent pas de rire !

    Nous en connaissons certains, c'est certain,
    d'autres nous paraîtrons bien ardus
    pour les exercer avec des apprenants

    qui manient encore bien mal
    la langue de 250 millions de terriens,

    d'autres encore nous réjouiront les babines,
    d'autres enfin nous laisseront sur notre faim.

    Laissez-vous saliver : goûtez-les, manipulanguez-les,
    tournez-les sept fois dans la bouche,
    rien que du fondant, dans tous les sens du terme. 


    (interdit aux apprenants non avertis -
    niveau écriture 2/5 et niveau oral 3/5 minimum)


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires