• Quand l'arithmétique flirte avec la langue, cela peut donner ceci : un exercice de style sur le chiffre/nombre 4.


    Sa femme s'appelait 4ine ;
    c'était une marchande de 4 saisons qui s'était toujours coupée en 4 pour faire ses 4 volontés. Elle s'était saignée aux 4 veines pour lui et leurs 4 gosses,

    Mais 4ine avait encore 4 sous de bon sens ! De fait, un de ces 4 matins, avant la semaine des 4 jeudis, elle quitterait ses 4 murs pour partir aux 4 coins du monde, et, s'il le fallait, à 4 pattes.

    Un jour (un 4 du 4ième mois peut-être) qu'ils prenaient tous 4 leur 4 heure, (un 4 quarts au chocolat si je ne m'abuse), son mari n'y alla pas par 4 chemins, lui sortant ses 4 vérités entre 4 yeux et en coupant bien sûr un peu les cheveux en 4...

    Ensuite, il n'avait fait ni une ni 4 : tiré à 4 épingles, tout seul dans leur 4x4, il s'était tiré à 4 pas de là dans un resto 4 étoiles, Il n'y avait là que 4 pelés et 4 tondus. Ainsi avait-il bu en solo mais mangé comme 4, se retrouvant l'estomac plié en 4, à 4 doigts de se retrouver les 4 fers en l'air.

    Tout cela tandis que 4ine descendait 4 à 4 les escaliers du n°4 où ils vivaient, fuguant en 4ième vitesse pour s'éparpiller aux 4 vents.


    A vous à présent.
    N'épargnez aucun chiffre, aucun nombre !
    Et plus besoin d'excès de zèle
    car, après un quart d'heure de recherche, vous verrez sans faute qu'1 bonne phrase sans faute vaut plus que 2 de 100 fautes. ;-)

    Bernic.


    Un petit jeu de lettres et de chiffres avant de se quitter ?

    Rappelez-vous ! Quand on était petit, nous, les James Bond de papier, on s'envoyait en classe des messages chiffrés.

    C'était simple, voire simpliste : il suffisait de (dé)chiffrer les messages selon les codes suivants (a=1, b=2, c=3, ..., y=25 et z=26)
    Les plus subtils modifiaient l'ordre des lettres, les plus ingénieux remplaçaient les chiffres par des signes cabalistiques, les plus tordus codifiaient, via un livre choisi par eux-seuls, faisant correspondre la première lettre d'une page avec le nombre de la page.

    L'exercice représente un excellent travail sur la graphie des lettres et des chiffres, l'alphabet et l'orthographe.
    Deviner les mots avant de les avoir entièrement décodés est également un bon exercice de lecture.

    Envoyez-vous des messages les uns les autres !


    Illustration


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  • En 2004-2005, un diaporama (comme un mini roman photo) avait été réalisé avec des apprenants en alphabétisation, dans le cadre d'une co-animation, atelier d'écriture et atelier d'informatique conjugués (Rose et Bernic).



    Chargement très lent ! Oui, je sais, je dois le remasteriser l'un de ces jours ;- )

    Ce powerpoint n'avait jamais été publié auparavant.

    Pourquoi ? Parce que l'une des participantes a mis un veto sur la diffusion de son visage.

    Nous les avons respectés, la dame tout comme son veto, en pestant toutefois de ne pas lui avoir demandé son autorisation AVANT de finaliser le projet. 
    Les erreurs forment la jeunesse, n'est-ce pas ? (Et vous comprenez à présent pourquoi son visage est flouté).


    Mais peu importe...

    Le scénario traitait du « retard », phénomène récurrent dans nos groupes de participants.

    Aussi, l'année suivante, j'ai abordé ce problème préventivement avec mon groupe FLE MEDIUM (2/5).

    Nous avons visionné le diaporama et parlé des conséquences possibles d'un « bête » retard selon différentes situations (médicale, d'embauche, de travail, etc., voire de rendez-vous amoureux).

    Je leur ai ensuite suggéré de repêcher un souvenir personnel sur le sujet, de prendre quelques notes pour pouvoir le raconter au groupe.

    L'un a écrit un petit texte, un autre quelques notes en effet, une autre encore semblait mettre de l'ordre dans ses idées, d'autres enfin ne trouvaient rien à raconter ou peut-être ne savaient-ils pas comment s'exprimer en français.

    Et, par la suite, nous avons fréquemment repris ces petits textes pour rebondir sur la grammaire, la conjugaison, etc.
    Par contre, cela n'a pas empêché certain(e)s d'accumuler les retards, comme à leur ordinaire !
     


     

    L'HEURE AFRICAINE (Séverin)

    Nous sommes en 2002, à Douala au Cameroun.

    Un jour, j'avais rendez-vous avec mon frère. Je l'attendais à la maison. Mes parents n'étaient pas là et j'étais seul.

    Mon frère m'appelle au téléphone et me dit qu'il sera en retard. Je lui demande le pourquoi de son retard. Il me dit qu'il y a eu des embouteillages.

    Pourtant, on avait rendez-vous à midi et il est maintenant 18 heures.

    Il est très en retard.
     
    LA MECHANTE PETITE FILLE (Juliana)

    Il y a douze ou treize ans, j'étais encore à l'école en Roumanie.

    Un jour, le cours avait commencé et un élève de la même classe que moi était arrivé en retard.

    « Pourquoi tu es en retard ? », lui dit le professeur. « J'ai oublié mon cartable dans le bus, Monsieur ! », dit l'élève, debout devant notre bureau.

    Pendant qu'il parlait avec le professeur, j'ai tiré sa chaise vers l'arrière.

    Il s'est assis... et est tombé par terre.

    Tout le monde a ri. 

    EN VOYAGE CHEZ LE MEDECIN (Abdelaziz)

    Il y a trois ans, en France, j'étais avec un ami et nous sommes partis en France pour faire des analyses médicales.

    Mais il y a eu un problème de train.

    Nous sommes arrivés en retard chez le médecin.

    Nous avons dit : « Excusez-nous, Docteur ! Mais il y a eu un problème avec le train...».

    Il nous a dit « Pas de problème ! Je comprends... ».

    LA VOITURE ROUGE (Valeriya)

    C'est arrivé à une copine, il y a deux semaines, ici, à Bruxelles.

    Elle a reçu une proposition de boulot à Anvers d'un certain Olivier. Olivier a pris rendez-vous pour elle avec quelqu'un d'autre pour l'emmener en voiture à Anvers. C'est un garçon arabe, qui s'appelle Mohamed et qui a une voiture rouge

    Elle arrive au lieu de rendez-vous, à côté de l'arrêt de bus et elle attend, 5 minutes, 10 minutes, 15 minutes.
    Mohamed est en retard.

    Une voiture rouge s'arrête. Elle ouvre la portière et dit « C'est toi, Mohamed, pour le boulot ? ».

    Ma copine ne parle pas bien français.

    « Oui ! » et la voiture démarre, mais elle ne va pas vers l'autoroute.

    Elle dit : « On va où ? ».

    Il dit : « Chercher du boulot ! ».

    Elle dit : « Où ? »

    Il dit : « Chez moi, à la maison... ».

    Elle dit : « Tu connais Olivier ? ».

    Il dit « Non ! ».

    Elle crie : « STOP ! Excusez-moi, je me suis trompée...  Remettez-moi où j'étais ! ». Et elle essaye d'expliquer son histoire dans son mauvais français.

    L'homme la ramène à l'arrêt du bus.
    Un quart d'heure plus tard, une voiture rouge s'arrête.

    C'est le vrai Mohamed.


    Groupe FLE médium - octobre 2005 - Bruxelles/Anderlecht
    Oral / Transcription : Bernard qui a essayé de respecter au mieux leur histoire et leur façon de s'exprimer.


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  • (planisphère dessiné par Mercator il y a bien longtemps)


    Attachez vos ceintures : nous allons survoler l'Afghanistan, l'Albanie, la Belgique (moi, pardi !), le Brésil, la Bulgarie, la Colombie, le Congo, l'Iraq, le Kosovo, le Maroc, le Nigeria, le Pakistan, la Palestine, la Roumanie, le Rwanda, la Serbie, la Turquie, ...
    Personne n'est oublié ?


    De fait, en Français Langue Etrangère, la diversité des pays d'origine dans les groupes impressionne.
    Entre 15 et 20 pays en moyenne pour une cinquantaine de participants.

    Comme je le leur rappelle souvent, rarement sont attablés ensemble autant de représentants du monde...
    ... si ce n'est à l'ONU !

     
    C'est bien évidemment une richesse pluriculturelle extraordinaire, sans compter le trésor linguistique à partager, dont il serait vraiment dommage de faire l'économie !

    Pourtant, du coup, dans la plupart des groupes, les incompréhensions « culturelles » (par ailleurs, souvent réciproques !) effritent fréquemment la « communication ». Les « classes » représentent en effet un bouillon de « cultures » d'une telle
    complexité que le/la formateur/trice a bien souvent difficile à gérer son groupe.

    Il faut savoir que certaines communautés
    s'y croisent pour la première fois et se rendre compte que, au moins les cultures sont plurielles, au plus les préjugés et les a-prioris y sont tenaces.  

    Par exemple, le monde musulman est totalement inconnu des populations d'Amérique du Sud, tandis que certains pays de l'Est n'ont jamais côtoyé des personnes d'origine d'Afrique Noire. Leur premier contact est bien souvent une cohabitation « forcée » dans les quartiers populaires de leur ville d'accueil (Ici, Bruxelles en l'occurence !).
    Par exemple encore, entre autre vu l'émiettement du bloc communiste, nombre de nouvelles origines surgissent, étonnantes parfois même pour le formateur (comme la Serbie, la Tchétchénie, ... le Cachemire, le Kosovo, ainsi qu'une poignée de pays dont le nom se termine en « stan »).
    Par exemple enfin, arriver dans une ville européenne, et peu après dans une "école" de français, cela représente un réel « atterrissage sur une autre planète » pour certains primo-arrivants issus de régions rurales et pauvres du Monde. 

    Pour toutes et tous, l'objectif est d'apprendre l'une des langues du pays d'accueil mais, pour ce faire et ceci est l'enjeu du/de la formateur/trice, encore s'agit-il de vivre ensemble, ne sera
    it-ce que pendant les heures des « cours ».

    A lui de viser un objectif rassembleur et solidarisant qui cible l'apprentissage de la langue, et, partant, pousse parallèlement à la découverte de la « belgitude » de leur pays d'accueil.

    Ce qui n'empêchera pas l'incompréhension entre les participants, les exemples en sont légions.
    Ainsi, les pressions, souffrances et douleurs subies dans leur propre histoire par des Albanais ou des Irakiens peuvent rester lettre morte pour des migrants économiques en provenance du Maroc ; ainsi, certains Nigérians ou Tchétchènes catholiques ne voient pas l'Islam d'un très bon oeil lorsqu'ils font référence à leur passé ; ainsi, un réfugié politique ne conçoit pas facilement qu'une personne issue d'un pays pauvre mais tranquille a un jour voulu émigrer ; etc.

    Afin d'atténuer cette « friture interculturelle sur la ligne », pendant les "cours", il est nécessaire d'ouvrir chacun/e à la connaissance et à la compréhension du contexte d'origine de chacun. Aborder le paysage (au minimum géographique, politique et économique) de l'autre ne peut donc que faciliter et enrichir la communication, voire faire surgir des débats qui adoucissent bien des fois les conflits.
    Il n'empêche que, à moins d'être sûr de sa maîtrise, le/la formatrice/teur a tout intérêt à zapper par exemple la question du Saraoui s'il y a des Algériens et Marocains dans le groupe, ou encore à éviter les thèmes religieux, voire les politiques de pays en conflits,  bref, il lui est conseillé de repérer rapidement les sensibilités et susceptibilités de chacun/e.

    Sinon, il ne lui reste plus qu'à tenter de désamorcer les conflits : pour ma part, j'utilise souvent les comparaisons avec la Belgique ou moi-même. Le Saraoui ? Les Fourons... Les religions ? Je suis Bouddhiste. Le rif ? Mon rif, c'est la Wallonie. Aussi osées qu'elles paraissent, ces analogies sont efficaces et apaisent les tensions tout en introduisant ma thématique de Belgitude !

    Enfin, si rien ne marche, il nous reste encore l'humour comme ultime atout.

    Mais encore s'agit-il d'avoir l'esprit de répartie !

     

    Bernic


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  • MON PAYS, c'est bien... MAIS...

    LA BELGIQUE, c'est bien... MAIS...

    "Trouvez-moi cinq choses minimum de votre pays que vous aimez et cinq autres que vous n'aimez pas..."
    Par la suite, même type de question, concernant cette fois leur pays d'accueil  la Belgique.

    Ecrire ces petits textes est un prétexte pour aborder la rédaction avec des contraintes minimums (j'aime... je n'aime pas, utilisation du « et », du « mais » et de la virgule).
    C'est encore un prétexte (le thème est suffisamment éloquent) pour amorcer une réflexion sur son pays d'origine et le pays d'accueil sans avoir à les comparer directement. C'est enfin un prétexte pour un travail en sous-groupes (dans ce cas-ci de même origine) où l'objectif est de composer un texte où les idées de chacun sont respectées.

    Les corrections sont faites en grand groupe, dans un échange de compétences en français où le formateur intervient davantage en « animateur » qu'en « professeur ».
    Cet exercice d'écriture se fait avec un groupe FLE médium (1 ou 2/5) ou ALPHA LE1-2 (Lecture écriture 1 ou 2/5)


    Avec un autre groupe, j'ai opéré en plusieurs étapes :

    La première partie "J'aime mon pays parce que..." est exprimée oralement par les participants tandis que je transcris sur le champ ce qu'ils disent sur l'ordinateur de la classe. Les textes, rassemblés sur une ou deux pages, sont immédiatement imprimés et photocopiés. Le jour même, nous relisons les textes. Place aux questions d'éclaircissement ou aux commentaires, et bienvenue aux comparaisons et aux débats.
    Cette partie d'exercice peut très bien être envisagée avec des groupes oraux 1-2.


    La deuxième "J'aime mon pays, mais..." est une production écrite, individuelle quoique je leur suggère de s'autocorriger les uns les autres. Correction en commun écrite au tableau. Retranscription sur Word, impression et photocopies, puis, à nouveau, questions, commentaires et débats.

    Lors d'une troisième séquence, nous essayons de comparer les facilités et les difficultés de l'oral et de l'écrit.  
     



    Au MAROC, il y a la nature, la montagne, la mer, le soleil et la cuisine MAIS il n'y a pas de liberté pour les femmes et pas de travail, il y a un manque d'amabilité, un manque d'hygiène dans les snacks et des accidents de voiture avec des conducteurs sans permis.

    Majida, Zoubida (FLE médium 2005-2006)

    En TURQUIE, c'est bien pour les vacances, avec de l'argent ... MAIS il n'y a pas de démocratie, pas de travail, pas de sécurité sociale et il y a aussi beaucoup de terrorisme.

    Durmus, Arif (FLE médium 2005-2006)

    En BULGARIE, il y a une bonne cuisine, des jolies femmes, la nature, une Culture et une Histoire ; en ROUMANIE, il y a la nature, un beau relief, des traditions, la gastronomie, mon village et ma famille... MAIS, dans les deux pays, il y a des problèmes politiques, il n'y a pas de travail, les prix montent, il y a l'inflation et la pauvreté.

    Aneta, Juliana, Yvon (FLE médium 2005-2006)

    En COLOMBIE, les paysages sont très verts et c'est très touristique ... MAIS la politique n'est pas « propre » elle est trop libre, trop laxiste : tout le monde fait n'importe quoi.

    Ana (FLE médium 2005-2006)

    En BELGIQUE,

    il y a la sécurité sociale, des petites villes et des villages propres, des gens gentils, chaleureux, un respect et une bonne entente, une égalité entre les gens, un bon accueil dans les écoles des jeunes qui viennent d'arriver (primo-arrivants) ; ici, les parents ne vivent pas que pour leurs enfants : quand les enfants ont 18 ans, chacun peut faire sa vie de son côté.

    MAIS

    il y a aussi beaucoup de pluie, beaucoup d'étrangers et de pays d'origine et ça fait des problèmes (des personnes pas gentilles, pas propres, ...), beaucoup de trafics (de voitures et de drogues, par exemple), beaucoup de clochards partout (SDF - Sans Domicile Fixe) et beaucoup de jeunes bizarres (piercings, coiffures en couleur, ...).

    Jeudi 20 avril 2006
    Ana, Aneta, Arif, Durmus, Juliana, Majida et Zoubida (FLE médium)

    En ALGERIE, il y a la nature représentée par des montagnes, la mer (12000 kilomètres de côte), du soleil (8 mois sur 12), des fois beau temps, des fois mauvais temps et de la neige. Il y a aussi des rivières, le Sahara, ses vestiges Hoggar, les dunes, le chemin de fer.

    Il y a aussi des gens gentils et accueillants, des touristes, surtout vers le sud.

    Mais hélas, il y la jeunesse (70 % de la population) au chômage.
    On fait de la bonne cuisine, des gâteaux.

    Il y a heureusement la sécurité sociale.

    Dans quelques grandes villes à part la capitale Alger, la femme est libre et peut travailler.

    Je suis désolée et déçue par le terrorisme qui persiste.

    De temps en temps, il y a des gens riches mais un grand nombre de gens sont pauvres par injustice et le logement manque beaucoup.

    Nous avons nos chanteurs de raï, nous avons du pétrole et du gaz et on est musulmans.

    Un dernier mot : je dis aussi que j'aime mon pays mais heureusement maintenant je vis en Belgique.

    (en solo, l'une des participantes qui ne veut pas qu'on cite son nom)


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  • Fil conducteur : pollution de l'environnement
    (2 animations en plusieurs séquences
    effectuées avec un groupe de participants FLE médium 2/5)
    et d'apprenants ALPHA lecture-écriture moyen 2/5)


    En 2007, face au Palais Royal, une exposition de photographies géantes de Yann Arthus Bertrand était accrochée en extérieur sur les grilles du Parc de Bruxelles. Nous en avions fait une visite le 26 avril. La plupart de ces photos concernaient des questions d'enironnement, certaines avaient pour thème le traitement des déchets dans différents pays du Monde
    Belle opportunité qui avait alimenté le thème de notre travail, mais elle n'est pas indispensable pour travailler l'animation.

    1.

    Rechercher de photos
    sur le site de Yann-Arthus Bertrand.
    Expliquer son travail et sa démarche.

    Prétexte éventuel pour découvrir l'ordinateur et faire ses premiers pas sur Internet 
     

    Choisir une ou deux photos.
    Imprimer les photos.

    Expliquer son choix personnel au groupe.
    Choisir un seul mot comme titre de chaque photo..

    A partir de ce titre, faire un acrostiche

    [ Papier
    Ordure
    Utilisé
    Benne
    Eboueurs
    Légumes
    L...
    E...]

    A partir des mots trouvés, créer une petite phrase (en rapport avec la photo) en s'aidant de mots liens, de verbes, etc...

    [ Les légumes et papiers utilisés sont des ordures jetées par les éboueurs dans la benne du camion ]

    Corriger
    individuellement ou par 2 les textes produits

    avec l'
    aide de dictionnaires (Larousse et Eureka) et des formateurs

    Prétexte aussi à faire découvrir les ressources sur le Net : dictionnaires, tables de conjugaison, etc.


    2.

    "Que fait-on des poubelles dans votre pays ?
    Et comment ?"


    Echanger oralement et répondre aux questions posées.

    Rédiger une ou deux phrases pour décrire la situation que l'on vient de décrire.

    Corriger collectivement  les textes produits (avec tous les outils disponibles).

    Rechercher une photo sur le Net, illustrant le thème (ou à défaut leur pays)
    Prétexte pour utiliser les moteurs de recherche sur le Net,
    mais aussi pour enregistrer une photo sur le bureau de l'ordinateur (ou dans un dossier, ...).

    Taper le texte dans Word
    et finalement y incorporer la photo choisie.
    Prétexte pour apprendre les bases d'un traitement de textes (clavier, barres, insertion, ...)
    Imprimer les résultats.

    Selon le nombre, réaliser un petit fascicule photocopié, voire les publier sur un blog, etc.
     

     

    Au Maroc, dans la petite ville où j'habite, chaque  jour, un camion passe dans les grandes rues pour prendre les poubelles et, dans les très petites rues, passe un âne avec un chariot. (Lhassane)

    GUINEEEn Guinée, il y a des camions poubelles qui passent deux fois par semaine pour ramasser les déchets.
    On les met dans des grands bidons et on va les vider dans la brousse.
    (Mamadou)

    GUIBEE CONAKRI



    En Guinée Conakry, à Kindia, pour les poubelles, il y a un abonnement.
    Les camions passent prendre les poubelles des habitants. 
    Les gens qui ne sont pas abonnés jettent leurs poubelles pendant la nuit.
    (Boubacar)

    Chez nous, au Maroc, dans la petite ville de Nador, on ramasse toutes les poubelles dans des sacs en plastiques pour les sortir devant la porte, pendant la nuit. Il y a un camion qui passe le matin et prend les trier. (Mohamed)

    Dans la cité où j'habite, à Tizi Ouzou (Algérie), on a une petite pièce à poubelles où tout le monde jette les poubelles.
    Tous les matins, un camion passe pour vider les pièces à poubelles.
    Et toutes les quatrièmes semaines du mois, les habitants de la cité font un volontariat pour garder la cité propre. (Hakim)


    Rose et Bernic en 2007


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